Comment fonctionne le partage d’articles de presse en ligne vers Twitter et Google+ ? Comment une application mobile synchronise avec un site Internet ? Comment se fait-il que partout où vous naviguiez, vous tombiez nez à nez avec une carte Google Maps ?

Tout cela est possible grâce à la magie des API !

Derrière ce petit acronyme sympathique, signifiant Application Programming Interface (interface de programmation), se cache un outil très pratique permettant à des services de s’échanger des données entre eux.

Comment ça marche ?

L’API est donc une interface composée d’une série de méthodes qu’un site met à la disposition des développeurs, les autorisant à utiliser des fonctionnalités ou à accéder à certaines données du site. Cette interface assure une communication simplifiée entre des clients de différents types (sites web, ordinateurs, applications mobiles, logiciels CRM, etc.) et un serveur sur lequel elle s’exécute à la demande du client.

API-FR

Fonctionnement simplifié d’une API

Le côté pratique est que cette communication se fait de la même façon quel que soit le client, grâce à un ensemble de règles définissant un langage de programmation commun entre les deux parties.

Ce sont donc les développeurs qui utilisent les API, monde fermé pour l’utilisateur final. Un développeur tiers peut se servir d’une API fournie par exemple par Twitter pour requêter sa base de données et construire une application ou un service. Pour prendre l’exemple d’un logiciel métier, il est possible d’utiliser l’API de Salesforce pour concevoir une application métier et exploiter les données issues de ce logiciel.

C’est d’ailleurs le but avoué des entreprises fournissant des API ouvertes : attirer les développeurs afin qu’ils puissent bâtir des milliers d’applications basées sur leurs services. Ainsi, on recense plus de 500 000 applications basées sur Facebook.

Un cadre précis

Les API sont toutefois encadrées par des règles. En premier lieu, un développeur doit s’enregistrer auprès du fournisseur et respecter un contrat d’utilisation. Il a accès à une partie seulement des fonctionnalités ou données. Ensuite, toutes les API ne sont pas en accès libre. Des limitations peuvent être fixées sous forme de paliers par le fournisseur, comme un nombre maximal de requêtes par seconde et un nombre maximum par mois.

On observe actuellement un changement de stratégie pour le futur : de plus en plus d’API sont payantes, ce qui par contrecoup devrait de plus en plus développer l’Open Source. Il semble également que l’avenir voit arriver toujours plus d’applications composites, nées du croisement de plusieurs API, afin d’offrir de nouveaux services toujours plus riches.

Pour finir, l’une des principales difficultés lorsqu’on travaille avec des API consiste à les connecter. En effet, leurs formats de données différents rendent les interconnexions compliquées. Notre équipe a rencontré plusieurs fois ce cas de figure et ça ne fait que commencer.

À travers cet article, vous avez un aperçu des raisons qui nous ont poussé à concevoir Mobapi.